En mai dernier, Nicolas Marcotte, coordonnateur logistique d’urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF), mettait son expérience et son expertise au profit du CCSMTL en organisant une première formation pour les employés sur le sujet de la biosécurité. Cette initiative visait à réduire le nombre de cas de COVID-19 qui explosait dans les résidences pour aînés.
Vite devenue l’objet d’un franc succès, cette formation a été offerte à des partenaires de la grande région métropolitaine et ce, jusqu’en Montérégie. Des agents multiplicateurs continuent maintenant la promotion des bonnes pratiques de biosécurité et d’autres formations sont toujours en cours.
Mais, au fait, qu’est-ce que la biosécurité ?
- C’est l’aménagement physique pour faciliter le cohortage, c’est-à-dire les centres d’isolement
- C’est aussi la création de circuits ou de trajectoires minimisant les risques de contamination croisée.
Lors de cette formation, les aspects théoriques sont d’abord présentés aux participants afin de les aider à comprendre la COVID –19 et ses modes de transmission. Toutefois, ce que les participants apprécient le plus, c’est être en contact avec d’autres directions pour réfléchir de façon concrète aux solutions à mettre en place pour contrer le virus, et ce, en fonction de la réalité de chacun.
L’interdisciplinarité et la synergie des expertises de différents secteurs tels que les installations matérielles, la prévention et le contrôle des infections (PCI), la Direction de la qualité, évaluation, performance et éthique (DQEPE), les médecins (chef/chef adjoint) ainsi que les gestionnaires permettent de mettre en commun leurs efforts afin d’installer des zones rouges et des circuits qui respectent les principes de biosécurité.
Malgré le fait que les équipes soient maintenant plus à l’aise avec les recommandations du port de l’équipement de protection et des bonnes pratiques pour la prévention des infections, il faudra cependant être prêt à construire les zones et les circuits, si une deuxième vague venait à nous frapper.
Clairement, nos équipes seraient alors proactives et aménageraient les espaces adéquats, car elles ont déjà réfléchi à la chose et ont en mains les plans des installations. De plus, elles seraient en mesure de délimiter rapidement des zones chaudes et froides et appliqueraient les bonnes pratiques.